Préjugé animal versus préjugé humain

 Voyons si le terme préjugé s’applique à l’intellect animal. Peut- on suggérer
que *l’émotion animal fait place à l’intention. Est-ce possible?
Quand votre chien à titre d’exemple, ne comprend pas vos attentes ou vos
comportements, il analyse chacun de vos gestes et vos mots cherchant
dans son répertoire mnémonique un sens à ses observations. Si rien ne
correspond à votre directive dans sa mémoire, il s’appliquera à donner
d’autres réponses au hasard, en souhaitant agir dans le sens de la 
demande de son maître. Si votre chien s’acharne à donner la mauvaise
réponse parce qu’il n’a pas l’information requise, il pourrait en tirer la
conclusion que vous ne savez pas ce que vous voulez. Si tel était le cas on
pourrait en conclure qu’il a un préjugé fondé sur son ignorance de la
communication. humaine. L’animal cherchant qu’à satisfaire l’ensemble de
ses besoins ne perdra pas de son temps à juger l’autre. L’erreur
d’interprétation peut le porter à s’éloigner sans entretenir de jugement.
*selon la science jusqu’à ce jour, l’animal n’a pas d’intention, mais des émotions peu
contournables, contrairement à l’homme dont les gestes sont guidés par des intentions
louables ou non.
* La pensée (réflexion) animale ne présume pas de vos incapacités. Elle
observe sans juger de vos attentes. Votre chien, centré sur ses émotions ne
cherchant généralement qu’à répondre à votre demande affin d’obtenir un
gain alimentaire ou émotionnel satisfaisant. Dans un tel contexte et
contrairement à nous humain, il agira sans entretenir de pensées
limitantes. Il pourrait choisir d’interrompre momentanément le contact
comme mentionné plus haut, avec son maître dont il ne comprend pas la
directive et pour éviter la confrontation. Si quelques expériences négatives
se produisent il aura tendance à s’en éloigner. Il ne le fera pas par préjugé
mais par une émotion négative tel que la crainte, trop forte sur laquelle il
n’a que très peu de contôle.
*La pensé normalement attribué aux humains est utilisé ici dans le sens de processus de prise
de décision.
Chez l’homme, la pensée dans le sens de réflexion, agit généralement
autrement. Le préjugé permet de s’éloigner d’une menace potentielle en
étabissant une barrière physique ou « social exacerbé ». S’éloigner est un
comportement sain et instinctif devant une réel menace mais, le préjugé
accroît de façon déraisonnable l’attitude jusqu'au rejet mal fondé.
L’égo et la remise en question des acquis occupent aussi beaucoup
d’espace. L’égo refuse le changement, l’acquis repousse la remise en
question. Somme toute, nos processus mentaux très complexes s’articulent  faisant que le changement des paradigmes soit lent, laissant trop de place
aux préjugés particulièrement envers ceux qui n’ont pas de voix, comme
c’est le cas envers le monde animal.
Notez que l’animal domestiqué à des fin des fins filiales, depuis des milliers
d’années a été modifiés, par sélection artificielle, ce qui à peut-être fait de
lui un être avec un potentiel de réflexion plus grand que chez les espèces
dite sauvages. L’animal domestiqué ne le fera pas au point de placer ces
émotions au second plan en laissant place à l’ego ou à un quelconque
préjugé volontaire entretenu à long terme, du moins la science ne va pas
encore dans cette direction.

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